Que faire en cas de baisse de la lactation ?
Depuis quelques jours, vous avez l’impression que votre bébé n’est jamais rassasié, il réclame à manger très fréquemment et peut même passer la journée et la nuit au sein. Dans votre tête tout se bouscule : « Et si je n’avais plus assez de lait pour nourrir mon bébé ? ».
Que faire en cas de baisse de lactation ?
Première chose à faire : Pas de panique ! Il est extrêmement rare qu’une lactation vienne à s’arrêter du jour au lendemain. Le plus souvent, ces périodes où votre enfant se met à réclamer plus fréquemment et où vous pouvez également avoir l’impression d’avoir les seins plus « vides » correspondent à des étapes de l’allaitement (par exemples jours de pointe de votre bébé, adaptation hormonale de la lactation…).
Dans ces moments-là, il faut laisser le sein à disposition de votre enfant, même si pendant 48h vous ne faites plus que cela. Si pour une raison ou une autre, votre lactation avait subi une baisse, même légère, c’est le meilleur moyen d’y remédier. C’est votre enfant qui indique à votre corps quelle quantité de lait produire. La lactation est censée s’installer dans les 2-3 semaines suivant la naissance de votre bébé et si toutefois elle était un peu trop faible, la fréquence soutenue des tétées sera la solution.
Si dans ces moments-là, vous restreignez l’accès au sein en donnant une tétine à votre bébé plusieurs fois par jour par exemple ou si vous donnez du lait artificiel à votre enfant, cela risque de perturber la communication entre votre corps et votre enfant, et ils ne seront plus « en phase ». Votre enfant, en tétant plus souvent et plus longtemps indique à votre corps qu’il a besoin de plus. Il suffit souvent de 48 à 72h à votre corps pour s’adapter à la demande de votre bébé. D’ailleurs, c’est souvent au terme de cette période que vous retrouvez cette sensation de plénitude des seins.
Contrôler les comportements de bébé
Afin de savoir s’il s’agit bien d’une évolution normale de votre allaitement et non d’une baisse de lactation, vous pouvez vous aider et vous rassurer grâce à certains repères :
*Mon bébé a-t ’il des selles et des urines régulières ? On considère qu’un bébé allaité de plus d’une semaine doit avoir au moins 6 couches lourdes d’urines par jour ainsi que minimum 3 selles par jour. Cela peut même être après chaque tétée.
*Il est bien éveillé, se détache du sein tout seul après une tétée.
*Vous entendez également des déglutitions fréquentes au moment des tétées.
*Si besoin, vous pouvez éventuellement faire peser votre bébé auprès de votre sage-femme, votre consultante en lactation, votre médecin ou de la PMI, après 48h de tétées à volonté.
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Les perturbateurs de l’allaitement…
On considère souvent le stress, la fatigue ou une maladie comme pouvant interférer avec la lactation. Or à partir du moment où la sécrétion lactée est solidement installée, il n’y a pas de raison qu’elle diminue sensiblement. Vous pouvez néanmoins avoir cette perception d’une moindre éjection du lait et c’est précisément l’intérêt des plantes que nous avons réfléchi pour vous.
Les compléments alimentaires ou les tisanes à base de plantes, comme le fénugrec, le malt d’orge, l’anis ou le fenouil, sont connus pour leurs effets bénéfiques. En effet, elles ont pour propriétés de stimuler davantage l’ocytocine ou bien de vous apaiser comme le passiflore que nous avons rajouté dans Calmosine Allaitement. Pouvoir s’appuyer sur ces plantes ne révolutionnera peut-être pas votre lactation mais vous apportera une sensation de bien-être. En outre, le magnésium qu’il contient contribue à réduire votre fatigue. Pensez à bien vous hydrater en buvant régulièrement au cours de la journée. Rappelez-vous que le lait que vous produisez est composé à 80% d’eau.
Notre astuce : gardez une bouteille d’eau à disposition pendant la tétée (la production d’ocytocine pendant la mise au sein donne soif !).
Nous ne vous le dirons jamais assez, faites confiance à votre enfant et en vos capacités à l’allaiter.
Article édité en collaboration avec Carole Hervé – Consultante en lactation IBCLC
Nous nous engageons à ce que les plantes entrant dans la composition de leurs produits soient cultivées et récoltées par des agriculteurs engagés dans une démarche de qualité et de respect de l’environnement.