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Bébé et pleurs inconsolables : comment comprendre et réagir ?

Lorsqu’un nourrisson pleure sans relâche, le désarroi des parents est souvent immense. Est-ce la faim, la douleur, l’angoisse, ou quelque chose d’autre ? En tant que parent, il est tout à fait normal de se sentir impuissant face à ces pleurs que rien ne semble calmer. Pourtant, ils sont une forme d’expression naturelle et un signal précieux du tout-petit. Alors, comment les décrypter ? Et surtout, comment apaiser votre bébé avec douceur ? Faisons le point ensemble. 

Sommaire :

Table des matières

Pourquoi votre bébé pleure-t-il sans raison apparente ?

La communication naturelle du nourrisson

Les pleurs sont le premier langage du bébé. Ils lui permettent d’attirer l’attention de ses parents, d’exprimer un besoin ou une émotion. Un nourrisson en bonne santé peut pleurer jusqu’à deux à trois heures par jour, sans que cela soit anormal(1). 

Bon à savoir  : un nourrisson ne fait pas de caprice. S’il pleure, c’est qu’il essaie de dire quelque chose, même si l’origine de ses pleurs n’est pas toujours évidente à identifier. 

Parfois, malgré tous les efforts, rien ne semble l’apaiser. Cela peut être éprouvant, mais il est important de rester serein : cela ne signifie pas que vous faites mal les choses. 

Différents types de pleurs chez bébé

Les pleurs du nourrisson peuvent prendre différentes formes, chacune traduisant un besoin spécifique : douleur, inconfort digestif de votre bébé, besoin de contact, ou simple réaction aux stimulations du monde extérieur. 

Les pleurs de douleur sont souvent plus stridents et intenses. Ceux du soir, plus intenses, peuvent quant à eux être liés à l’accumulation de tensions au fil de la journée, à la baisse de la lumière ou à la fatigue ressentie par les parents.  

En grandissant, le bébé développe de nouvelles raisons de pleurer : frustration, ennui, besoin de sécurité, envie de compagnie… Votre bébé grandit, mais son besoin de lien et de réassurance reste essentiel(2).

Pleurs inconsolables : les causes possibles

Besoins physiologiques (faim, sommeil, inconfort)

Les premières raisons de pleurs sont souvent très simples : votre bébé a faim, sommeil, ou ressent une gêne. Une couche sale, un pyjama trop serré, une température ambiante inconfortable… Ces éléments du quotidien peuvent facilement déclencher des pleurs. 

Le manque de sommeil est aussi une cause fréquente. Paradoxalement, plus un bébé est fatigué, plus il peut avoir du mal à s’endormir, et pleurer intensément. Créer un environnement rassurant et une routine régulière pour l’aider à trouver le sommeil est une aide précieuse. 

Enfin, certains bébés sont très sensibles aux stimulations sensorielles : un environnement trop lumineux, bruyant ou animé peut les submerger. 

Coliques et troubles digestifs

Les coliques du bébé désignent des épisodes de pleurs intenses, soudains et souvent récurrents chez le nourrisson. Ces pleurs durent généralement plus de trois heures par jour, au moins trois jours par semaine, pendant une période de plus d’une semaine. Ils surviennent le plus souvent en fin d’après-midi ou en soirée(3). 

Entre 10 % et 45 % des bébés en bonne santé sont concernés par ce phénomène dans les premières semaines de vie. Ces manifestations apparaissent généralement entre la 2e et la 3e semaine après la naissance, pour disparaître spontanément avant 5 mois(4). Les coliques ne sont pas considérées comme une maladie, mais plutôt comme une réponse à un inconfort. Le bébé concerné est par ailleurs en bonne santé, prend bien du poids et ne présente ni fièvre ni signe infectieux. 

Les causes exactes restent incertaines, mais plusieurs hypothèses sont avancées(5). L’une d’elles repose sur l’immaturité du système digestif du nourrisson, encore en développement, qui peut entraîner ballonnements, gaz et spasmes. Une autre possibilité est l’ingestion excessive d’air lors des tétées, responsable de ballonnements abdominaux. 

Chez les bébés allaités, les coliques pourraient aussi être liées à certains aliments consommés par la mère, comme le lait ou les fromages. Chez les nourrissons nourris au lait infantile, on évoque parfois une intolérance aux protéines de lait de vache ou au lactose. 

Besoin de réassurance émotionnelle

Un bébé ne pleure pas uniquement parce qu’il a mal ou qu’il a faim. Il peut aussi pleurer parce qu’il a besoin de réconfort. Le monde extérieur est une immense nouveauté pour un nouveau-né, qui sort d’un environnement intra-utérin doux et protecteur. 

Les bruits, les lumières, les odeurs, les contacts… tout est perçu avec intensité. Ce grand bouleversement peut provoquer un trop-plein émotionnel, auquel votre bébé réagit par des pleurs. Le portage, le peau à peau, les bercements doux et la voix rassurante des parents jouent alors un rôle fondamental. 

Ces pleurs émotionnels sont normaux et ne doivent pas être interprétés comme un échec parental. Ce sont les premiers signes du besoin de lien, de sécurité affective et de présence. 

Comment apaiser un bébé qui pleure sans arrêt ?

Gestes et réflexes à adopter

Face à un bébé qui pleure et qui est inconsolable, chaque parent essaie instinctivement plusieurs gestes : le bercer, le promener, lui parler, lui proposer le sein ou le biberon, lui chanter une berceuse… 

Certains gestes peuvent faire une vraie différence : adopter une lumière tamisée, limiter les stimulations sonores, pratiquer le portage en écharpe, proposer un bain tiède ou masser doucement le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre. 

Bon à savoir  : Il est important de rester calme autant que possible. Les bébés sont sensibles aux émotions de leurs parents. Respirer profondément, demander de l’aide ou faire une pause si nécessaire est tout à fait légitime. 

Astuces naturelles pour calmer votre bébé

Au-delà des gestes du quotidien, certains compléments naturels peuvent venir renforcer ce que les parents font déjà très bien. 

Calmosine Digestion est une solution douce et certifiée bio, spécialement formulée pour apaiser les pleurs inconsolables et les troubles digestifs des nourrissons dès la naissance. Son efficacité repose sur l’association de trois ingrédients naturels : le fenouil (sans estragol), reconnu pour son action sur les ballonnements et les gaz, le tilleul, qui aide à calmer l’agitation de bébé, et la fleur d’oranger, qui apporte une saveur agréable facilitant la prise. Une aide précieuse pendant toute la période des inconforts digestifs. 

Quand consulter un professionnel ?

Si malgré tous vos efforts, les pleurs de votre bébé persistent, s’intensifient ou s’accompagnent de signes inquiétants (fièvre, vomissements, refus de s’alimenter, perte de poids…), il est essentiel de consulter un professionnel de santé. 

 

Votre pédiatre est là pour vous rassurer, poser un diagnostic si besoin, et vérifier qu’il n’existe pas une cause médicale sous-jacente. N’hésitez pas non plus à solliciter des conseils auprès d’une sage-femme, d’un ostéopathe pédiatrique ou d’un consultant en lactation si vous allaitez.

L’objectif : retrouver confiance et mieux comprendre ce que vit votre bébé. 

La méthode Priscilla Dunstan pour décoder les pleurs

Les bases de la méthode

Priscilla Dunstan, australienne à l’oreille absolue, a développé une méthode d’écoute des pleurs des bébés après avoir vécu une période très difficile avec son propre enfant. Elle a découvert que tous les nourrissons émettent des sons spécifiques liés à des besoins précis. 

Selon elle, les pleurs ne sont pas aléatoires : ce sont des combinaisons de sons et de réflexes corporels que l’on peut apprendre à reconnaître. 

Après avoir étudié des centaines de bébés dans plus de 30 pays, elle a mis en évidence 9 sons universels. Parmi eux, « Nèh » signifie « j’ai faim », « Eèrh » traduit un gaz chez votre bébé ou un besoin de rot, « Aow » veut dire « j’ai sommeil ». 

Peut-elle vraiment aider mon bébé ?

Comprendre ce que dit votre bébé à travers ses pleurs permet de répondre plus rapidement à ses besoins. Cela apaise l’enfant, mais aussi les parents, qui retrouvent confiance et sérénité. 

Le Dunstan Baby Language n’est pas une recette miracle, mais une méthode précieuse pour décoder l’univers sonore du nourrisson. Mieux comprendre, c’est aussi mieux accompagner. 

Rester serein face aux pleurs inconsolables

Prendre soin de soi pour mieux accompagner votre bébé

Prendre soin d’un tout-petit demande de l’énergie, de la patience et beaucoup d’amour. Pour y parvenir, il est essentiel de penser aussi à soi. Se reposer dès que possible, se faire relayer, s’entourer, parler de ses émotions… Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. 

Un parent en meilleure forme physique et émotionnelle est un parent plus disponible, plus serein, plus à l’écoute. 

Ne pas culpabiliser : chaque parent fait de son mieux

Un bébé qui pleure à chaque biberon, qui n’arrive pas à trouver le sommeil ou qui ne semble pas apaisé en fin de journée ? La culpabilité peut surgir rapidement. Et si j’avais fait autrement ? Et si je n’étais pas à la hauteur ? Ces pensées sont fréquentes, mais injustes. 

Chaque parent fait de son mieux, avec les outils qu’il a à sa disposition. Pleurer avec son bébé, douter, s’interroger… cela fait aussi partie du chemin. Vous êtes la personne la mieux placée pour votre enfant. Ayez confiance : l’amour, la présence et l’attention que vous lui portez comptent plus que tout. 

 

Sources : 

(1) https://enfants-ados.hug.ch/sante-votre-enfant/pleurs-du-nourrisson#:~:text=Les%20pleurs%20sont%20un%20moyen,de%20journ%C3%A9e%20ou%20le%20soir.

(2) https://www.vidal.fr/maladies/chez-les-enfants/pleurs-bebe.html

(3) https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/bebe/facons-communiquer/pleurs#coliques

(4) https://www.sfpediatrie.com/sites/www.sfpediatrie.com/files/documents/BrochurePatients/pleurs.pdf

(5) https://www.vidal.fr/maladies/chez-les-enfants/colique-nourrisson/causes.html

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