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Retour de couches pendant l’allaitement : ce qu’il faut savoir 

Après l’accouchement et avec l’allaitement, le corps change, les hormones suivent leur propre rythme et parfois, le doute s’installe. Est-ce normal de ne pas avoir ses règles ? Ou de les retrouver soudainement, avec une baisse de lait en prime ? Nous tenons à vous rassurer : vous n’êtes pas seule, et votre corps sait ce qu’il fait. Cette période de transition post-partum, qu’on appelle le retour de couches est une étape pleine de bouleversements, mais elle peut être traversée avec confiance ! 

Sommaire :

Table des matières

Retour de couches après l’accouchement : comment ça marche ?

Après la naissance de bébé, votre corps entame une phase de transition hormonale et physiologique, avec plusieurs étapes (1) :  

  1. Les lochies : ce sont des saignements post-partum qui peuvent durer de 2 à 6 semaines. Ils sont tout à fait normaux et permettent à l’utérus de se nettoyer et de retrouver progressivement sa taille d’avant grossesse. 
  1. L’aménorrhée : c’est une période sans règles, dont la durée varie d’une femme à l’autre.  
  1. Le retour de couches : c’est le retour des règles après l’accouchement, même si vos cycles ne sont pas forcément comme avant. Certaines femmes retrouvent des règles régulières, d’autres constatent des changements. En bref, votre corps prend son temps pour se réadapter. 

Bon à savoir :

En 2021, 79,1 % des mères ont bénéficié de la visite à domicile d’une sage-femme après leur accouchement (2). Sachez que ce suivi est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, jusqu’au 12e jour après la naissance de votre bébé. 

Pourquoi l’allaitement retarde-t-il le retour de couches ?

Mais si vous allaitez, votre cycle peut rester en pause un bon moment, et ce n’est pas un hasard ! La prolactine, l’hormone qui stimule la production de lait, joue aussi un rôle clé dans l’ovulation. À chaque tétée, son taux grimpe en flèche : elle envoie un signal au corps pour mettre l’ovulation en veille. 

Le retour de couches varie ainsi énormément d’une femme à l’autre… et même d’une grossesse à l’autre. Et plus bébé tète souvent, plus l’effet est marqué ! C’est pourquoi le retour de couches avec l’allaitement peut durer plusieurs mois, parfois même jusqu’à l’arrêt total de l’allaitement et le sevrage de votre bébé. 

Mais là encore, chaque corps réagit différemment : chez certaines, le simple fait que le bébé allonge ses nuits ou commence la diversification alimentaire suffit à déclencher le retour des règles. Pour d’autres, même avec seulement une ou deux tétées par jour, les cycles menstruels tardent encore à réapparaître.   

Quels signes annoncent le retour de couches en allaitement ?

Retour de couches ou lochies : comment les distinguer ?

Après l’accouchement, les saignements (locchies) sont donc un passage obligé, mais tous ne signifient pas le retour des règles. Alors, comment faire la différence entre lochies et retour de couches en allaitement ? 

  • Les lochies apparaissent juste après l’accouchement et durent entre 2 et 6 semaines. Cette perte de sang pendant l’allaitement est liée à l’expulsion des derniers résidus de grossesse et à la cicatrisation de l’utérus. Leur couleur évolue progressivement : rouge vif les premiers jours, puis rosée, brunâtre et enfin jaunâtre/blanchâtre avant de disparaître. 
  • Le retour de couches, lui, marque la reprise du cycle menstruel et peut survenir plusieurs semaines ou mois après la naissance, selon que vous allaitez ou non. Contrairement aux lochies, ces règles reviennent avec un rythme cyclique et s’accompagnent parfois des symptômes habituels (crampes, douleurs légères, fatigue, tensions mammaires…). 

Bon à savoir :  

Si les saignements sont très abondants, persistent au-delà de 6 semaines ou s’accompagnent de douleurs inhabituelles, mieux vaut consulter un professionnel de santé. 

Des cycles irréguliers après l’accouchement : est-ce normal ?

Oui, totalement ! Avec le retour de couches et l’allaitement, ne soyez pas surprise si votre cycle met du temps à retrouver son rythme habituel après l’accouchement. Pourquoi ces irrégularités ? 

  • C’est le temps que les hormones se réajustent : le cycle peut être plus long, plus court, voire imprévisible pendant quelques mois. 
  • Les flux menstruels peuvent aussi changer : certaines mamans ont des règles plus abondantes qu’avant la grossesse, d’autres au contraire beaucoup plus légères. 
  • L’allaitement influence aussi le cycle : les hormones de lactation (comme la prolactine) peuvent retarder l’ovulation et perturber la régularité des règles. 

Retour de couches et allaitement : quel impact ?

Une baisse de lactation temporaire : comment la compenser ?

Lors du retour de couches après l’allaitement, certaines mamans remarquent une diminution passagère de leur production de lait. C’est un effet temporaire (mais normal) dû aux fluctuations hormonales, notamment à la baisse des œstrogènes et de la prolactine. Cette baisse de lactation peut durer quelques jours à une semaine, le temps que l’équilibre se rétablisse naturellement. 

La production de lait maternel fonctionne selon un principe simple mais puissant : plus bébé tète, plus le corps produit. C’est ce qu’on appelle la loi de l’offre et de la demande. Comment entretenir une bonne lactation ? 

  • Allaiter à la demande, le meilleur réflexe : chaque tétée envoie un signal au corps “on a besoin de lait !” Plus les seins sont stimulés (et donc bien vidés), plus la production s’adapte.  
  • Boire suffisamment d’eau : le lait maternel est composé à environ 87 % d’eau. Si votre corps est déshydraté, il peut peiner à en produire en quantité suffisante. Visez au moins 2 litres par jour, en variant les plaisirs (eau, tisanes d’allaitement, bouillons…). 
  • Adopter une alimentation riche et équilibrée : produire du lait demande de l’énergie ! Les acides gras essentiels (oméga-3), le fer, le calcium, les vitamines sont indispensables pour nourrir votre tout-petit tout en préservant vos propres réserves.  
  • Proposer les deux seins à chaque tétée : si votre enfant se contente d’un seul sein, l’autre peut moins être sollicité, et produire donc moins de lait. En alternant les seins à chaque tétée (ou même en cours de tétée), vous assurez une stimulation symétrique, ce qui peut favoriser une lactation équilibrée des deux côtés. 
  • Le repos, un facteur souvent sous-estimé : la fatigue chronique peut perturber la production hormonale, notamment la sécrétion de prolactine et d’ocytocine, deux hormones clés de l’allaitement. Même si les nuits sont entrecoupées, essayez de vous reposer dès que votre bébé dort, et déléguez au maximum pour recharger les batteries. 

Bon à savoir :  

Pour celles qui souhaitent introduire des biberons tout en poursuivant l’allaitement, l’allaitement mixte peut aussi être une option intéressante pour trouver un équilibre qui convient à la maman et à son bébé. 

Calmosine Allaitement : un coup de pouce pour la lactation

Allaiter est aussi un vrai marathon émotionnel. Un jour tout roule, le lendemain on se demande si on a encore assez de lait, surtout quand bébé réclame non-stop ou que le retour de couches vient tout chambouler. C’est exactement là que Calmosine Allaitement entre en scène. 

Avec du fenugrec, du cynorrhodon et de la passiflore (trois alliés bien connus pour soutenir la production de lait et la détente) Calmosine Allaitement aide votre corps à suivre le rythme quand votre bébé envoie le signal « j’ai faim ! ». C’est un vrai bonus pour les mamans qui sentent que la lactation flanche un peu, sans jamais remplacer ce qui reste le plus important : les tétées à la demande. 

Ce complément apporte un coup de pouce aux mamans qui souhaitent poursuivre sereinement leur allaitement, même lorsque des défis se présentent (et cela même en début d’allaitement). Il peut être pris dès les premiers signes de baisse de lactation, pour vous accompagner en douceur dans cette étape. En parallèle, il soutient votre vitalité et participe au maintien de votre bien-être global, y compris de votre peau et de vos cheveux, parfois fragilisés après l’accouchement.  

Peut-on continuer d’allaiter après le retour de couches ?

Allaitement et retour des règles, est-ce compatible ? Oui, absolument ! Le retour de vos règles ne signifie en aucun cas la fin de l’allaitement. Votre lait reste tout aussi nourrissant et bénéfique pour votre bébé, même si certaines mamans remarquent de légers changements.   

Par exemple, il arrive que le goût du lait évolue un peu sous l’effet des hormones, ce qui peut surprendre certains enfants… mais la plupart continuent à téter sans problème. De même, une petite baisse temporaire de lactation peut survenir pendant quelques jours, le temps que votre corps s’adapte. Rien d’inquiétant : en maintenant les tétées à la demande, tout rentre rapidement dans l’ordre   

Vous pouvez allaiter aussi longtemps que vous et votre bébé le souhaitez, que vos règles soient revenues ou non. Et si vous ressentez une gêne après le retour de couches en allaitement, n’hésitez pas à varier les positions d’allaitement pour un bon drainage du sein. 

 

Sources :  

  1. https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-de-la-femme/soins-du-post-partum/pr%C3%A9sentation-des-soins-du-post-partum 
  2. https://www.ameli.fr/assure/sante/devenir-parent/accouchement-et-nouveau-ne/suivi-domicile#:~:text=La%20consultation%20m%C3%A9dicale%20post%2Dnatale%20est%20%C3%A0%20effectuer%20dans%20les,vous%20sont%20prescrites%20si%20n%C3%A9cessaire. 

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Bonnes fêtes de fin d’année ! 🎄🤍
✨ Repas tardifs, ambiance animée, nouvel environnement... les fêtes peuvent vite chambouler le rythme de votre bébé.

Voici 5 conseils pour que les siestes restent sereines pendant cette période :

1. Maintenez ses repères sensoriels 🧸

Pour bien dormir, le cerveau de votre bébé a besoin de reconnaissance : son doudou, une gigoteuse ou une odeur familière. Conserver ces repères l’aident à lui faire comprendre qu’il est l’heure de la sieste.

2. Respectez les signaux de fatigue 🥱

Les signes de somnolence sont votre meilleur guide ! En période de fêtes, où tout est plus intense, se fier à ces signaux plutôt qu’à un “horaire rigide” aide à poser votre bébé au bon moment, avant qu’il ne soit surmené, ce qui rendrait l’endormissement plus difficile.

3. Créez un petit sas de décompression 🧘

Avant d’aller dans la pièce où votre bébé dormira, faites une courte transition : quelques minutes dans un endroit plus calme, lumière douce, voix posées, loin de l’agitation. Ce sas permet au cerveau de “redescendre” avant le coucher. Résultat : l’endormissement est plus simple, même dans un environnement inhabituel.

4. Exploitez la lumière naturelle et le bruit ambiant à votre avantage 💡🗣️

Contrairement à ce que l’on croit, un espace légèrement lumineux et avec un fond sonore modéré (discussions lointaines, musique douce, bruits de fond) peut favoriser la qualité de la sieste. Certaines études recommandent de laisser des bruits familiers, plutôt que de créer un silence total, surtout en déplacement.

5. Proposez des moments calmes 🧩

Les journées des fêtes sont souvent plus denses. Si vous sentez que votre bébé est plus fatigué ou tendu : proposez un temps calme, même s’il ne s’endort pas, cela peut l’aider à “récupérer” sans forcer une sieste.

Profitez de ces moments en sachant que quelques ajustements suffisent souvent à préserver son équilibre… et le vôtre ! 😉
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- qui favorise l’endormissement et un sommeil de qualité

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Tout ce qu’il se passe quand votre bébé dort 👇

🧠 Côté cerveau, c’est un vrai moment de construction :

Pendant le sommeil, les connexions entre les neurones se multiplient !
Cela l’aide à mémoriser et intégrer tout ce qu’il a découvert dans la journée : mots, gestes, routines ou expériences sociales : c’est aussi à ce moment que son cerveau trie, classe et consolide ces informations pour que tout soit bien retenu et assimilé !

🥺 Côté émotion, le sommeil joue un rôle clé dans la régulation :

Pendant le sommeil paradoxal (cette phase où les yeux bougent rapidement et où l’activité cérébrale est intense) le cerveau de votre bébé continue de traiter ce qu’il a vécu dans la journée. Cela lui permet de trier ses émotions et de calmer ses petites inquiétudes.

Concrètement, c’est ce processus qui l’aide à se réveiller plus apaisé et à apprendre à gérer progressivement ses émotions.

🌱 Côté croissance, le sommeil est un véritable accélérateur : 

Pendant la nuit, le corps de votre bébé produit davantage d’hormone de croissance. Cette hormone est essentielle pour grandir et se développer : elle aide les os à se renforcer, les muscles à se construire et contribue au bon fonctionnement de plusieurs organes.

En d’autres termes, chaque nuit de sommeil est un moment où son corps se construit et se fortifie. 

💪 Et côté immunité, il ne faut pas l’oublier :

Un sommeil de qualité aide le système immunitaire de votre bébé à se renforcer.

Cela signifie que son corps devient plus efficace pour lutter contre les petits virus et infections. En pratique, un bébé bien reposé tombe moins malade et récupère plus vite lorsqu’il est exposé à des microbes.

Quand il dort, votre bébé fait bien plus que se reposer… il grandit, apprend et se construit ! Chaque heure de sommeil, c’est une petite victoire pour son développement global.

Et pour vous aussi, bien sûr 😉
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