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Lait relais et allaitement : tout ce qu’il faut savoir 

Lorsque vient le moment de compléter ou d’arrêter l’allaitement, beaucoup de parents entendent parler du « lait relais ». Présenté comme une étape douce entre le lait maternel et le lait infantile, il suscite pourtant de nombreuses interrogations : est-il vraiment spécifique ? Est-il utile ou simplement un argument marketing ? Découvrez comment identifier vos besoins réels et comment choisir, en toute sérénité, l’alimentation la mieux adaptée à votre bébé. 

Sommaire :

Table des matières

Qu’est-ce qu’un lait relais de l’allaitement ?

Le lait relais désigne une préparation pour nourrissons censée faciliter la transition entre le lait maternel et le lait infantile ou la diversification alimentaire. Contrairement à ce que son nom laisse entendre, il ne s’agit pas d’une catégorie réglementée : aucun texte officiel ne définit ce terme, et sa composition est strictement identique aux autres laits infantiles (lait 1er âge pour les moins de 6 mois, lait 2ᵉ âge au-delà). 

 
La différence ? Principalement l’étiquette et le discours marketing (1). Sur le plan nutritionnel, un lait relais ne contient rien de plus qu’un lait infantile classique : protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux réglementés de façon internationale (2). Il peut donc parfaitement être remplacé par une préparation standard adaptée à l’âge de votre bébé. 

Dans quels cas proposer un lait relais à votre bébé ?

Chaque parcours d’allaitement est unique, et les raisons d’introduire un lait infantile, qu’il soit appelé « relais » ou non, varient selon les familles. Voici les situations les plus fréquentes : 

  • Reprise du travail : lorsque votre rythme change et que vous n’êtes plus disponible pour toutes les tétées, un lait infantile peut compléter ou remplacer certaines prises. 
  • Baisse de lactation : qu’elle soit passagère (fatigue, stress, pic de croissance) ou durable, l’introduction d’un lait adapté à l’âge de votre bébé peut soutenir ses besoins nutritionnels. 
  • Fatigue ou besoin de souffler : confier un biberon au co-parent ou à une personne de confiance peut vous offrir un moment de repos précieux. 
  • Relais nocturne : certains parents choisissent de partager les réveils de nuit pour récupérer plus facilement. 
  • Volonté de sevrage progressif : si vous souhaitez arrêter l’allaitement, la transition avec un lait infantile se fait plus sereinement en remplaçant les tétées une par une. 

L’important est que ce choix réponde à votre situation, à vos besoins et à ceux de votre bébé, sans pression ni culpabilité. Il n’existe pas de « bonne » ou « mauvaise » raison : il y a celle qui est juste pour vous et votre famille. 

Bon à savoir : En cas de baisse de lactation ponctuelle, Calmosine Allaitement Lactation+ apporte un soutien ciblé. Le fenugrec (3000 mg) aide à stimuler la lactation, tandis que le cynorrhodon et la passiflore soutiennent la vitalité et favorisent la détente. Le magnésium contribue à réduire la fatigue, et la biotine aide à préserver l’intégrité de la peau et des cheveux. 

Calmosine Allaitement stimule la lactation de la maman allaitante

Peut-on continuer d’allaiter tout en introduisant un lait relais ?

Oui, c’est tout à fait possible. On parle alors d’allaitement mixte, c’est-à-dire que votre bébé reçoit à la fois du lait maternel et du lait infantile. Cette formule peut être temporaire ou durer plusieurs mois, selon vos envies et votre organisation. 

Pour préserver votre lactation, il est conseillé : 

  • D’attendre quelques semaines avant d’introduire le biberon (idéalement 4 à 6 semaines), afin que la production de lait soit bien installée (3). 
  • De maintenir certaines tétées clés, notamment celles du matin et du soir, où la production est souvent plus abondante (4). 
  • De remplacer les tétées progressivement, en observant les réactions digestives et émotionnelles de votre bébé. 
  • De continuer à stimuler vos seins (tétée ou tire-lait) si vous souhaitez maintenir une bonne production de lait. 

L’allaitement mixte offre de la souplesse tout en préservant le lien unique de l’allaitement. Il demande cependant un petit temps d’adaptation, autant pour votre bébé que pour vous. 

Découvrez également tout ce qu’il faut savoir sur l’allaitement et alimentation ainsi que sur tous les bienfaits de l’allaitement. 

Comment choisir un lait infantile relais de l’allaitement ?

La première chose à savoir, c’est que l’appellation « lait relais » n’est pas encadrée par la loi. Concrètement, cela signifie qu’un lait infantile classique, adapté à l’âge de votre bébé, fera parfaitement l’affaire. Tous les laits infantiles vendus en France respectent une réglementation très stricte qui fixe leur composition : protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux indispensables à la croissance. 

Le choix dépend d’abord de l’âge de votre enfant : avant 6 mois, on utilise un lait 1er âge ; après 6 mois et jusqu’à 12 mois, on se tourne vers un lait 2ᵉ âge, en complément de la diversification alimentaire (5). Il faut aussi tenir compte de la tolérance digestive de votre bébé. Certains s’habituent facilement à une nouvelle formule, tandis que d’autres peuvent avoir besoin d’un temps d’adaptation. En cas de doute ou de réactions inhabituelles, mieux vaut demander l’avis de votre pédiatre plutôt que de changer de lait à chaque petit trouble. 

Vos propres préférences entrent également en ligne de compte : souhaitez-vous un lait bio, sans huile de palme, issu d’une fabrication française ? Enfin, pensez au format le plus adapté à votre organisation. Les boîtes de 400 g peuvent être pratiques pour tester ou accompagner une période de transition, tandis que les formats plus grands sont intéressants si le lait est consommé quotidiennement. 

Lait en poudre ou liquide : que privilégier en relais de l’allaitement ?

Lorsque vous choisissez un lait infantile, vous avez généralement deux options : le lait en poudre ou le lait liquide prêt à l’emploi.  

Le lait en poudre est la forme la plus courante. Il se conserve plus longtemps une fois la boîte ouverte (environ un mois), coûte souvent moins cher au kilo et permet de préparer la quantité exacte dont votre bébé a besoin. En revanche, il demande un peu plus de préparation et nécessite de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène et de dilution. 

Le lait liquide offre un gain de temps appréciable, notamment lors des déplacements ou la nuit, puisqu’il suffit de le verser dans le biberon et de le réchauffer si besoin. En contrepartie, il est généralement plus cher et se conserve moins longtemps après ouverture, ce qui peut entraîner plus de gaspillage si votre bébé ne boit pas tout. 

Le choix dépend donc surtout de votre rythme de vie et de votre organisation. Certaines familles optent pour le lait en poudre à la maison et le lait liquide pour les sorties ou les moments où la préparation doit être rapide. L’important est de choisir une formule adaptée à l’âge de votre bébé, qu’elle soit en poudre ou en liquide. 

Comment introduire le lait relais sans perturber votre bébé ?

La clé d’une transition réussie, c’est la douceur. Changer le lait de votre bébé, c’est à la fois modifier son goût, sa texture et parfois même son contenant. Il est donc préférable d’avancer par étapes. Vous pouvez commencer par proposer le biberon à un moment de la journée où votre bébé est détendu, mais pas affamé, pour éviter toute frustration (6). Dans un premier temps, il est souvent plus facile de remplir le biberon uniquement avec du lait maternel, afin qu’il s’habitue à la tétine sans changer de goût. 

Observez attentivement ses réactions : un sommeil perturbé, des selles très différentes ou une agitation inhabituelle peuvent indiquer que la transition est trop rapide ou que le lait choisi n’est pas parfaitement toléré. Dans ce cas, ralentissez le rythme ou demandez conseil à votre pédiatre. 

Papa assis sur le canapé en train de donner le biberon à son bébé

Qui peut donner le biberon de lait relais ?

Le biberon peut être proposé par le co-parent, un grand-parent ou toute personne de confiance pour l’enfant. Il arrive qu’un bébé l’accepte plus facilement lorsqu’il est nourri par quelqu’un d’autre que la mère, car il n’associe alors pas la situation à la tétée au sein. Ce moment peut aussi renforcer le lien entre le bébé et la personne qui le nourrit. 

Quels signes montrent que le lait relais convient à votre bébé ?

Un lait infantile bien adapté se traduit par un bébé apaisé et en forme. Les selles restent régulières et sans changement majeur de consistance ou de couleur, la digestion se fait sans inconfort particulier, et le sommeil n’est pas perturbé de façon inhabituelle. L’absence de réactions cutanées, de pleurs excessifs après les repas ou de régurgitations importantes est également un bon indicateur de tolérance. 

À l’inverse, si l’enfant présente des rougeurs, un eczéma, une agitation persistante, des diarrhées ou une constipation marquée, il peut être utile de consulter un professionnel de santé (7). Ces signes ne signifient pas toujours que le lait est inadapté, mais un avis médical permettra d’écarter toute intolérance ou besoin spécifique. 

Lait relais et sevrage : comment organiser la fin de l’allaitement ?

Le sevrage est un processus qui peut être choisi ou subi, mais dans tous les cas, il gagne à être progressif. Remplacer une tétée à la fois permet au bébé de s’habituer à son nouveau mode d’alimentation et au corps de la mère allaitante de réduire la production de lait sans engorgement ni inconfort. Commencer par les tétées où la production est la plus faible, souvent en milieu de journée, facilite la transition. 

Certains parents conservent plus longtemps les tétées du matin et du soir pour garder un moment privilégié avec leur enfant. L’introduction d’un lait infantile, qu’il soit étiqueté « relais » ou non, sert alors à compléter ou remplacer progressivement ces repas. En parallèle, la diversification alimentaire, si elle est déjà amorcée, prend peu à peu plus de place dans l’alimentation. 

À lire aussi : le Baby Blues et tous nos conseils sur le retour de couche et l’allaitement. 

FAQ

Peut-on donner un lait relais dès la maternité ?

L’allaitement maternel exclusif est recommandé jusqu’à 6 mois par l’OMS (8), ou au moins les premières semaines pour installer la lactation. Si l’allaitement n’est pas possible ou pas souhaité, on utilise directement un lait infantile 1er âge, sans qu’il soit nécessaire qu’il porte la mention « relais ». 

Combien de biberons de lait relais donner par jour ?

Tout dépend de l’âge du bébé, de ses besoins et de la place que prend encore le lait maternel ou la diversification alimentaire. Un professionnel de santé pourra préciser la quantité adaptée à chaque situation. 

Le lait relais peut-il provoquer des coliques chez un bébé ?

Comme tout changement alimentaire, l’introduction d’un nouveau lait peut entraîner une période d’adaptation digestive. Les coliques ne sont pas systématiques et ne signifient pas toujours que le lait est inadapté. En cas de doute ou de symptômes persistants, il est préférable de consulter. 

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✨ Repas tardifs, ambiance animée, nouvel environnement... les fêtes peuvent vite chambouler le rythme de votre bébé.

Voici 5 conseils pour que les siestes restent sereines pendant cette période :

1. Maintenez ses repères sensoriels 🧸

Pour bien dormir, le cerveau de votre bébé a besoin de reconnaissance : son doudou, une gigoteuse ou une odeur familière. Conserver ces repères l’aident à lui faire comprendre qu’il est l’heure de la sieste.

2. Respectez les signaux de fatigue 🥱

Les signes de somnolence sont votre meilleur guide ! En période de fêtes, où tout est plus intense, se fier à ces signaux plutôt qu’à un “horaire rigide” aide à poser votre bébé au bon moment, avant qu’il ne soit surmené, ce qui rendrait l’endormissement plus difficile.

3. Créez un petit sas de décompression 🧘

Avant d’aller dans la pièce où votre bébé dormira, faites une courte transition : quelques minutes dans un endroit plus calme, lumière douce, voix posées, loin de l’agitation. Ce sas permet au cerveau de “redescendre” avant le coucher. Résultat : l’endormissement est plus simple, même dans un environnement inhabituel.

4. Exploitez la lumière naturelle et le bruit ambiant à votre avantage 💡🗣️

Contrairement à ce que l’on croit, un espace légèrement lumineux et avec un fond sonore modéré (discussions lointaines, musique douce, bruits de fond) peut favoriser la qualité de la sieste. Certaines études recommandent de laisser des bruits familiers, plutôt que de créer un silence total, surtout en déplacement.

5. Proposez des moments calmes 🧩

Les journées des fêtes sont souvent plus denses. Si vous sentez que votre bébé est plus fatigué ou tendu : proposez un temps calme, même s’il ne s’endort pas, cela peut l’aider à “récupérer” sans forcer une sieste.

Profitez de ces moments en sachant que quelques ajustements suffisent souvent à préserver son équilibre… et le vôtre ! 😉
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🧠 Côté cerveau, c’est un vrai moment de construction :

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Cela l’aide à mémoriser et intégrer tout ce qu’il a découvert dans la journée : mots, gestes, routines ou expériences sociales : c’est aussi à ce moment que son cerveau trie, classe et consolide ces informations pour que tout soit bien retenu et assimilé !

🥺 Côté émotion, le sommeil joue un rôle clé dans la régulation :

Pendant le sommeil paradoxal (cette phase où les yeux bougent rapidement et où l’activité cérébrale est intense) le cerveau de votre bébé continue de traiter ce qu’il a vécu dans la journée. Cela lui permet de trier ses émotions et de calmer ses petites inquiétudes.

Concrètement, c’est ce processus qui l’aide à se réveiller plus apaisé et à apprendre à gérer progressivement ses émotions.

🌱 Côté croissance, le sommeil est un véritable accélérateur : 

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